Pour passer une crise, sanitaire ou financière, le nerf de la guerre est la préservation de la trésorerie.

 

Pour cela, le premier réflexe du chef d’entreprise est d’abuser du crédit fournisseurs.

Mais c’est souvent et rapidement délétère pour l’image et la qualité de la relation d’affaires.

Au contraire, sans avoir à geler ou à étirer le paiement de ses fournisseurs, le chef d’entreprise dispose de moyens bien plus pertinents. En fait, il dispose de 3 leviers concrets pour sauvegarder sa trésorerie et même se dégager quelques marges de manœuvre financières supplémentaires pour la reprise.

 

1er levier (conjoncturel) : Activer sans délai les dispositifs de soutien mis en place par les pouvoirs publics

 

·        Différer au maximum le paiement de tous les prélèvements obligatoires, fiscaux et sociaux, autorisés par les pouvoirs publics

·        Activer le dispositif de remboursement anticipé des crédits d’impôts 2020

·        Activer les dispositifs de subventions et de prêt garanti par l’État

·        Les banques peuvent, sur demande, geler le remboursement des prêts professionnels

·        Activer le dispositif de chômage partiel.

 

2ème levier (structurel) : Engager une action d’optimisation des prélèvements obligatoires

 

Les charges sociales et fiscales constituent des sources d’optimisation importantes pour les entreprises.

A titre d’exemple, parmi beaucoup d’autres, dans le domaine des coûts sociaux, le dispositif de réduction générale pour les salaires inférieurs à 1,6 fois le SMIC est un dispositif très technique mais qui permet de faire des économies substantielles sur les 36 derniers mois.

Les enjeux en termes d’optimisation sont très importants notamment pour certains secteurs d’activité à « paie sophistiquée » (BTP, services de nettoyage, de gardiennage et sécurité, transports, industries, travail de nuit, nombreux temps partiels, maintien total ou partiel du salaire, etc).

En moyenne, les remboursements potentiels peuvent avoisiner 2 à 3 % de la masse salariale.

 

3ème levier (structurel) : Engager une action d’optimisation des achats fonctionnels

 

Le « toilettage » de certains postes et contrats de frais généraux permet également une énergique compression des coûts. Là aussi, la marge de manœuvre peut être importante.

En renégociant ces contrats, il est possible de faire des économies parfois surprenantes de plus de 20% en moyenne.

 

Cette crise a mis au jour les failles et fragilités des entreprises

Pour faciliter la reprise future, les démarches d’optimisation opérationnelle ne peuvent qu’être bénéfiques pour l’entreprise.

 

Messieurs les dirigeants, « les jours d’après ne doivent plus être comme les jours d’avant » !-)). En remettant en cause vos acquis, vos certitudes et vos stratégies, prenez le parti d’être plus fort à la sortie de cette crise.

 

Portez-vous bien

Nous restons à votre service pour actionner les leviers structurels

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